65. Lycée DIWAN N°1 (évaluation des lycées, 2013)

Après l'article paru dans le numéro de mars 2013 du magazine "Sciences Humaines" sur les avantages du bilinguisme précoce, c'est au tour de l'Education Nationale de livrer son analyse de la valeur ajoutée éducative des lycées (année scolaire 2012-2013).

And the winer is.......

Pour de nombreux parents et de nombreux pédagogues, l’épanouissement de l’enfant, sa capacité à faire preuve d’initiative, d’autonomie, d’esprit critique, de curiosité, le savoir apprendre et le désir d’apprendre sont des valeurs bien plus importantes que la performance obtenue dans un contexte de compétition tendu et un gavage de connaissances superficielles destiné à obtenir la meilleure note juste au moment de l’examen.

Ils ont raison. Et ce ne sont pas les analyses des derniers résultats des lycées menées par l’Education Nationale qui leur donnera tort.

Diwan a choisi une pédagogie basée, dès le plus jeune âge, sur le développement intellectuel et culturel lié au bilinguisme précoce, sur l’autonomisation de l’enfant, sur un esprit d’initiative, de comparaison et d’ouverture. Cette année encore, la comparaison menée dans toute la France sur le second degré met Diwan en tête. Et comment!

L’Education Nationale livre ses chiffres sans pour autant faire de classement. En effet, les 100% de réussite au bac peuvent être obtenus dans un lycée élitiste grâce à une sélection drastique, dès l'accès à la seconde et par la suite, des élèves en fonction de leur potentiel supposé à obtenir l’examen. Des différences de niveau social ou régionales peuvent, aussi bien, modifier la donne.

C’est pourquoi l’Education Nationale préfère parler de « valeur ajoutée éducative ».

Elle s’appuie sur le différentiel entre le pourcentage de réussite attendu et le taux réel enregistré. Cette fois, il s’agit de la session 2012 du baccalauréat. Le taux de réussite attendu est évalué en fonction des catégories socioprofessionnelles des parents, de l’âge des enfants, du taux de réussite au Brevet des Collèges et au taux moyen régional.

Par ailleurs, afin de prendre en compte le biais d’une sélection préalable, par niveau, des enfants, un « taux de stabilité » a été calculé, de la seconde à la terminale. L’éviction d’élèves jugés « trop moyens » pour continuer leur scolarité dans un établissement élitiste est ainsi détectable (à partir du lycée, mais on sait malheureusement que bien des établissements d‘élites privés mais aussi publics de grosses villes, opèrent déjà, une sélection à l‘issue de la troisième).

Enfin, sont pris en compte, bien entendu, le résultat des élèves au bac.

Le taux de réussite attendu au bac était très élevé pour Diwan. 91%. En effet, si les analyses des données socioprofessionnelles des parents de Diwan sont très éloignées de celles des parents de zones privilégiées des centres villes ou de certaines banlieues huppées, en revanche, les très bons résultats au Brevet des Collèges (100% en Loire-Atlantique, par exemple), et sa localisation dans l’académie de Rennes qui, elle même, obtient les meilleurs résultats nationaux, année après année (on peut se demander quelle part prend l’ensemble des élèves bilingues du public, du privé et du secteur associatif de service public que constitue Diwan dans cette moyenne régionale), avec + 5,4 % par rapport à la moyenne nationale, autorisent les services de l‘Education Nationale à mettre la barre très haute pour Diwan. 91%, donc.

Chez Diwan, on le sait depuis des années, le taux de stabilité est considérable. Diwan accompagne ses élèves de la maternelle au lycée sans que la recherche de la réussite n’entraîne, pour autant, l’élimination des enfants en difficulté. L’Education Nationale le note et relève donc cette donnée. Ainsi, ce sont pas moins de 93% des élèves de seconde, qui peuvent espérer obtenir leur bac au bout de trois ans. Un record!

Enfin, avec 99% de réussite au bac à la dernière session (les taux sont, chaque année entre 95% et 100%), Diwan est, évidemment très bien placée.

Après avoir mis bout-à-bout ces données, la valeur ajoutée éducative est calculée. Et pour Diwan, elle est établie à +8%. En tenant compte du taux de stabilité (de la seconde à la terminale), elle passe à + 13% par rapport à un lycée comparable de l’académie et même à... +18% ! par rapport à un lycée comparable au niveau national!

Un grand quotidien national peu enclin à brosser Diwan dans le sens du poil peut donc titrer: « La palme du meilleur lycée revient à un établissement breton ».

Et de placer dans son classement, Diwan N°1, sur toute la France, devant les deux lycées publics parisiens du 5ème arrondissement, Louis-le-Grand et Henri IV.